Grâce au lancement réussi jeudi de la fusée nippone H2A, un nouveau satellite de mesure des précipitations terrestres a pu être mis sur orbite. Le projet associe l'agence spatiale américaine (Nasa) et son homologue japonaise (Jaxa), ainsi que des centres de recherche européens et indiens.
Le lanceur est parti comme prévu à 3H37 locales (jeudi 19H37 en suisse) de la base de Tanegashima (sud) où le temps était favorable. Le vol s'est déroulé conformément aux plans.
Données météorologiques essentielles
Le Global Precipitation Measurement Core Observatory (ou GPM) est un satellite au coeur d'un vaste projet qui associe l'agence spatiale américaine (Nasa) et son homologue japonaise (Jaxa), ainsi que des centres de recherche européens et indien.
Les instruments japonais et américains embarqués dans le Global Precipitation Measurement Core Observatory (ou GPM) fourniront des données jugées essentielles pour aider à comprendre et prévenir ces phénomènes météorologiques extrêmes.
ats/aff/olhor
Un outil d'observation inédit
Jusqu'à présent, on sait observer la surface, la forme et la vitesse de déplacement d'un typhon, mais guère davantage.
Avec le GPM, il sera possible "de voir la composition intérieure des nuages, de les analyser dans leur profondeur et de pouvoir ainsi mieux anticiper les quantités de pluie", explique dans une vidéo un responsable du projet de la Jaxa.
Ce projet utilisera également des données émanant d'une constellation d'autres satellites météorologiques déjà en service ou qui entreront en fonction ultérieurement.