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Le déclin des abeilles est plus marqué au nord de l'Europe qu'au sud

Pour cerner les causes de mortalité, l'étude s'est intéressée à la présence ou non d'agents pathogènes (bactéries, virus, acariens) mais elle ne porte pas sur les pesticides, écartés du champ de l'étude pour des raisons "techniques".
Pour cerner les causes de mortalité, l'étude s'est intéressée à la présence ou non d'agents pathogènes (bactéries, virus, acariens) mais elle ne porte pas sur les pesticides, écartés du champ de l'étude pour des raisons "techniques".
La Belgique et la Grande-Bretagne sont les pays d'Europe où le plus d'abeilles meurent, selon une cartographie présentée lundi à Bruxelles. L'Italie et la Grèce sont elles les moins touchées.

La mortalité des abeilles domestiques est nettement plus importante dans les pays du nord de l'Union européenne qu'au sud, souligne une cartographie inédite publiée lundi.

L'étude Epilobee, la première à comparer la santé des ruchers dans l'UE, se base sur les observations de 1350 inspecteurs, qui ont visité quelque 31'800 colonies d'abeilles dans 3300 ruchers.

Pour la mortalité en hiver, le nord apparaît le plus touché, avec 33,6% en Belgique, 28,8% au Royaume Uni, 28,7% en Suède et plus de 23% en Estonie et en Finlande.

Mortalité "normale" au sud

Au sud, le taux reste dans plusieurs pays en-deçà de 10%, considéré comme une mortalité "normale", comme en Italie (5,3%), en Grèce (6,6%) ou en Espagne (9,5%). La France (14,1%), comme l'Allemagne (13,6%) ou la Pologne (14,8%) se situent à un niveau intermédiaire.

A l'échelle européenne, "il n'y a pas d'aggravation aussi nette que ce qu'on pensait au départ", a expliqué Gilles Salvat, de l'Agence française de sécurité sanitaire.

afp/ptur

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