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Le GIEC insiste sur l'urgence d'agir sur les gaz à effet de serre

Les conclusions du Giec expliquées en chiffres
Les conclusions du Giec expliquées en chiffres / L'actu en vidéo / 3 min. / le 13 avril 2014
Dans un document publié dimanche, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) livre ses recommandations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 à 70% d'ici 2050.

Limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle est encore possible, mais implique d'agir vite pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 70% d'ici 2050, selon les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).

Sans changement majeur et rapide dans le mix énergétique mondial très dépendant du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre mondial sera de 3,7 à 4,8°C à l'horizon 2100, selon un document publié dimanche à Berlin par le Giec.

Multiplier les investissements dans les énergies "bas carbone"

Pour réduire à grande échelle les émissions de GES, les investissements dans les énergies "bas carbone" (renouvelables, nucléaire ou énergies fossiles associées à la capture et au stockage du carbone) vont devoir tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050, d'après le rapport.

Une plus grande efficacité énergétique dans tous les secteurs (industrie, bâtiments, transports) est également incontournable, comme les efforts pour réduire la déforestation et augmenter le reboisement.

afp/ptur

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Pour John Kerry, c'est une "question de volonté"

Le secrétaire d'État américain John Kerry a affirmé dimanche, à la suite de la publication de ce rapport, que limiter le réchauffement de la planète est "une question de volonté et non de capacité".

"Ce rapport met en lumière les technologies déjà disponibles dans l'énergie pour réduire de manière substantielle les émissions globales" de gaz à effet de serre, a-t-il commenté.