Un groupe de 10 protéines sanguines, découvert par des chercheurs anglais, ouvrirait la voie à un test sanguin sur les risques de voir certains patients développer la maladie d'Alzheimer.
"Alzheimer commence à affecter le cerveau des années avant que le patient soit diagnostiqué. Beaucoup de nos traitements échouent parce que la prescription des médicaments intervient lorsque le cerveau a déjà été gravement atteint", a déclaré Simon Lovestone de l'Université d'Oxford qui a conduit les recherches avec le King's College de Londres.
Espoir de développer un traitement
Un simple test sanguin pourrait permettre de "mener de nouveaux essais avec l'espoir de développer un traitement", a-t-il ajouté.
L'étude a porté sur 1148 personnes dont 476 souffraient d'Alzheimer. En menant une batterie d'examens, les chercheurs ont isolé une combinaison de 10 protéines capable de prédire avec une précision de 87% si une personne souffrant d'une atteinte cognitive développerait Alzheimer dans un délai d'un an.
ats/fisf
Des millions de personnes touchées
Le coût de la maladie d'Alzheimer, forme la plus commune de démence sénile, est évalué à 604 milliards de dollars (540 millions de francs) chaque année au niveau mondial.
Elle concerne actuellement 44 millions de personnes et ce nombre devrait être multiplié par trois d'ici 2050, estime l'association "Alzheimer's Disease International".