Une tempête qui s'est produite le 23 juillet 2012 a manqué la Terre de peu, a indiqué la National aeronautics and space Administration (NASA) américaine dans un communiqué. "Si l'éruption avait eu lieu une semaine plus tôt, la Terre aurait été en première ligne", selon un scientifique.
De par son ampleur, la tempête aurait pu perturber tous les circuits électriques et "renvoyer la civilisation contemporaine au XVIIIe siècle", insiste la NASA, qui relève que l'éruption de 2012 ne compte qu'un précédent, en 1859.
2000 milliards de dollars de dégâts potentiels
Or, l'Académie nationale des Sciences estime que l'impact d'une tempête de l'ampleur de celle de 1859, si elle frappait la Terre, coûterait à l'économie mondiale 2000 milliards de dollars et causerait des dégâts d'une ampleur inédite.
Car les tempêtes solaires peuvent aisément perturber les réseaux électriques et interrompre les télécommunications, internet, les transports aériens ou tout autre système reposant sur l'électricité.
ats/asch
12% de risque d'ici 2025
Les explosions ou éjections de masse coronale (EMC) naissent à la surface du soleil et projettent du plasma ionisé dans l'espace à de grandes vitesses. Les vents solaires chargés de puissantes radiations résultant de ces éjections de masse coronale provoquent des orages géomagnétiques en interagissant avec le champ magnétique terrestre.
Il y a 12% de risque qu'une tempête solaire puissante touche la Terre dans les 10 prochaines années, selon le physicien Pete Riley, qui a publié un article sur le sujet dans «Space Weather» au début de l'année.