Le Centre national du cancer au Japon espère développer d'ici à cinq ans une méthode permettant de diagnostiquer à un stade précoce 13 types de cancer par un simple test sanguin.
Ce projet de 69 millions de francs doit notamment contribuer au dépistage des cancers du sein, de l'estomac, de l'oesophage, du poumon, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, du côlon, de l'ovaire, de la prostate et de la vessie.
8,2 millions de décès en 2012
Il pourrait aussi aider à détecter des pathologies dégénératives dont la maladie d'Alzheimer.
Il s'agit de vérifier la présence dans le sang de micro-acides ribonucléiques (microARN), dont l'augmentation est supposée signaler le développement d'un cancer. Une méthode beaucoup plus rapide que la batterie d'examens parfois lourds existant actuellement.
Selon l'OMS, le cancer est une cause majeure de mortalité dans le monde (8,2 millions de décès en 2012). Les cancers du poumon, de l'estomac, du foie, du côlon et du sein sont ceux qui entraînent le plus grand nombre de décès.
afp/fb
Participation de Toshiba
Plusieurs équipes de recherche en Europe et aux Etats-Unis s'intéressent aussi au rôle des microARN dans les cas de divers cancers, mais les chercheurs nippons espèrent pouvoir avancer plus loin dans les investigations qui n'ont pas encore abouti à la réalisation d'un test commercial.
Le programme est mené par l'Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles (Nedo) qui soutient des programmes de recherche de grande ampleur dans divers domaines, avec la participation de plusieurs entreprises, dont Toray Industries et Toshiba qui nourrit de grandes ambitions dans le domaine médical.