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Les satellites européens Galileo se placent sur la mauvaise orbite

Les satellites Galileo ont été lancés depuis la Guyane française à l'aide de la fusée russe Soyouz. [EPA/ESA/Stéphane Corvaja]
Les satellites Galileo ont été lancés vendredi depuis la Guyane française à l'aide de la fusée russe Soyouz. - [EPA/ESA/Stéphane Corvaja]
Nouveau contretemps pour le programme européen Galileo destiné à concurrencer le GPS américain: lancés vendredi, les deux premiers satellites du futur système de navigation ont atteint la mauvaise orbite.

Les deux premiers satellites opérationnels de Galileo n'ont pas atteint l'orbite prévue, annonce Arianespace samedi. Ils avaient été lancés vendredi par le lanceur russe Soyouz depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane française.

Le coordinateur interministériel pour la France du programme Galileo Jean-Yves Le Gall, a déclaré samedi qu'il serait "compliqué" de replacer sur la bonne orbite les deux satellites.

Concurrent du GPS et du Glonass

Conçu pour rendre l'Europe indépendante du GPS américain et du Glonass russe, le programme Galileo est estimé à 5,5 milliards d'euros (6,7 milliards de francs) par l'Agence spatiale européenne (ESA).

La phase de déploiement a été maintes fois repoussée. La constellation Galileo doit se déployer progressivement, avec six à huit engins lancés chaque année par les fusées Soyouz et Ariane 5.

L'achèvement est prévu d'ici cinq ans, avec une trentaine de satellites au total, ouvrant ainsi la voie à une commercialisation qui avait initialement été annoncée pour 2010.

agences/dk

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