LA TEMPÉRATURE À LA SURFACE DU GLOBE
Adopté à Copenhague en 2009, l'objectif de l'ONU est de limiter à 2°C l'augmentation de la température moyenne à la surface du globe à la fin du 21e siècle par rapport à l'époque allant de 1850 à 1900.
Sur les quatre scénarios envisagés par le GIEC (voir encadré), le plus pessimiste table sur une hausse située en 3,2°C et 5,4°C.
Les trois autres hypothèses prévoient un accroissement de la température respectivement de 2°C à 3,7°C, de 1,7°C à 3,2°C et, dans le cas le plus optimiste, de 0,9°C à 2,3°C.
L'évolution prévue de la température du globe:
LES PRÉCIPITATIONS
Avec le réchauffement climatique, les zones arides devraient devenir plus sèches et les régions humides devraient être plus arrosées. Le contraste entre saison sèche et saison humide devrait aussi s'accroître.
Les épisodes de précipitations extrêmes - inondations, sécheresses, ouragans, etc. (cf. notre carte) - deviendront "très probablement plus intenses et fréquents" dans de nombreuses parties du globe, note par ailleurs le GIEC.
Températures et précipitations en 2100 selon deux modèles:
LES MERS ET LES OCÉANS
Alors que le niveau moyen des mers s'est élevé de 0,19 mètre entre 1901 et 2010, cette hausse va se poursuivre au cours du 21e siècle.
En 2100, le niveau moyen des mers pourrait être jusqu'à 0,98 mètre plus élevé, dans le pire des scénarios. Au meilleur des cas, la hausse sera probablement de 0,28 mètre, selon le GIEC.
Au niveau de la température, les eaux de surface (<100 mètres) devraient se réchauffer de 0,6°C à 2°C d'ici 2100. Le phénomène d'acidification des océans augmentera également.
Quatre scénarios pour l'évolution du niveau des mers:
GLACIERS ET BANQUISES
La hausse du niveau des mers s'explique non seulement par le réchauffement des eaux, mais aussi par la fonte des glaciers et des calottes glaciaires.
Au cours du 21e siècle, l'étendue et l'épaisseur de la banquise arctique continuera "très probablement" de diminuer durant le 21e siècle, selon le GIEC. Les glaciers vont eux aussi continuer de reculer à l'échelle mondiale, notamment dans les Alpes.
La banquise arctique et le pH des océans vers 2100:
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Quatre scénarios envisagés
Dans son cinquième rapport sur le changement climatique, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a étudié quatre scénarios.
Ces scénarios - RCP2.6, RCP4.5, RCP6 et RCP8.5, du plus optimiste au plus pessimiste - sont dépendants de l'évolution de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère de 2000 à 2100.
L'influence de l'homme
"L'influence de l'homme sur le système climatique est clairement établie", affirme sans ambages le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans son rapport "Changements climatiques 2013".
Le facteur le plus important du réchauffement climatique est l'augmentation de la teneur de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, selon les experts.
Pour limiter le changement climatique, il est par conséquent impératif de "réduire notablement et durablement" les émissions de gaz à effet de serre, en particulier celles de CO2, ajoute le GIEC.