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Le robot Philae autorisé à atterrir sur la comète Tchouri

Le centre de contrôle de la sonde Rosetta à Darmstadt, en Allemagne. [EPA/BORIS ROESSLER]
Le centre de contrôle de la sonde Rosetta à Darmstadt, en Allemagne. - [EPA/BORIS ROESSLER]
Le grand jour est arrivé pour le petit robot Philae, passager de la sonde spatiale européenne Rosetta: il va tenter mercredi le premier atterrissage de l'histoire sur le noyau d'une comète.

Les responsables de la sonde européenne Rosetta, qui navigue depuis 10 ans dans l'espace, ont donné mercredi matin le feu vert définitif au largage de son petit robot Philae, qui doit tenter d'atterrir sur une comète, une première dans l'histoire spatiale.

"Nous avons le feu vert final" pour larguer le robot sur la comète "Tchouri", a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA), depuis le Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt, en Allemagne.

Bonne trajectoire

Ce feu vert définitif intervient après une série de vérifications depuis mardi soir. L'objectif était notamment de s'assurer que Rosetta se trouvait sur la bonne trajectoire pour larguer correctement le robot.

Sept heures en chute libre

La séparation entre l'orbiteur Rosetta et l'atterrisseur Philae, un robot laboratoire de 100 kg, doit intervenir normalement à 09h35 mercredi. Mais la confirmation du largage ne parviendra à l'ESOC que 28 minutes plus tard, compte tenu du délai de transmission du signal radio depuis Rosetta, qui se trouve à 511 millions de km de notre planète.

Lâché à environ 20 km de la surface de la comète, Philae mettra sept heures en chute libre avant de se poser sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko.

afp/jgal

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Les tweets de la mission #CometLanding

Du matériel suisse à bord

La sonde Rosetta transporte des instruments développés en Suisse, dont le spectromètre de masse nommé Rosina, qui servira à effectuer des analyses chimiques des gaz et poussières dans la queue de la comète.

Les sept caméras de Philae ont en grande partie été développées par une équipe du Space Exploration Institute de Neuchâtel. Plusieurs entreprises suisses, notamment RUAG et le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (EMPA), ont participé à leur fabrication.