Les 10 instruments scientifiques à bord de Philae ont pu fonctionner avant qu'il ne s'endorme.
Le petit robot, qui s'est posé mercredi dernier sur la comète Tchouri, s'est mis en veille dans la nuit de vendredi à samedi, sa pile étant à plat.
"Nous avons recueilli beaucoup de données précieuses, qui ne pouvaient être collectées que par contact direct avec la comète", a indiqué mardi Ekkehard Kührt, de l'agence spatiale allemande. Les propriétés de surface des comètes "semblent être tout à fait différentes de ce qu'on pensait", a-t-il ajouté.
Analyses en cours
Le dernier instrument à avoir été activé est le sous-système chargé de prélever un échantillon du sol cométaire par forage, SD2. Les scientifiques doivent maintenant analyser les données pour déterminer si l'échantillon a bien été examiné par l'analyseur de gaz, Ptolémée.
Le chromatographe Cosac "a pu renifler l'atmosphère et détecter les premières molécules organiques après l'atterrissage", a indiqué le DLR. Ces molécules contiennent du carbone, l'une des sources de la vie sur Terre. Une des missions de Philae sur la comète est de tenter d'identifier des molécules organiques complexes qui seraient à l'origine du vivant.
Un autre instrument, Mupus, chargé de sonder la surface, a montré que la comète Tchourioumov-Guérassimenko était "dure comme de la glace".
afp/vtom