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Google s'allie à l'agence spatiale CNES pour son projet d'internet par ballons

Google Loon, des ballons pour diffuser internet dans les régions isolées. [EPA/Keystone - John Shenk]
Google et le CNES s'allient pour connecter toute la planète à internet / Le 12h30 / 1 min. / le 11 décembre 2014
Google et l'agence spatiale française CNES ont signé jeudi un accord autour du projet Loon, des ballons à hélium envoyés dans la stratosphère pour une diffusion d'internet tout autour de la planète.

Connecter les cinq milliards d'êtres humains qui n'ont pas encore accès à internet via des milliers de ballons stratosphériques: c'est l'ambitieux projet de Google, appelé Loon, et lancé en 2013. Le projet a vécu jeudi une nouvelle étape avec la signature d'un accord entre le géant d'internet et l'agence spatiale française CNES.

Le projet Loon représente des milliers de ballons de 15 mètres de haut, gonflés à l'hélium, qui flotteraient entre 15 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes. Le signal qu'il envoie au sol permettrait de connecter des habitations dans un rayon de 40 kilomètres, chaque ballon faisant office de relais pour établir un "maillage".

Le système en fait déjà en phase de test depuis un année en Nouvelle-Zélande, au Brésil et en Californie.

Expérience dans les ballons

Google a tout intérêt à chercher à le développer, puisque ces ballons coûtent 1000 fois moins cher qu'un satellite et permettrait d'atteindre les zones dites blanches de la planète, pas encore connectées parce qu'elle sont trop difficiles d'accès ou trop chères à raccorder par voie terrestre.

Le géant américain s'est adressé à l'agence spatiale française parce que celle-ci a une très longue expérience des ballons stratosphériques. Les deux partenaires vont désormais partager ressources, expériences et recherches.

L'objectif de Loon est de mettre les premiers ballons en service dès la fin de la décennie.

Ariane Hasler/kkub

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Partage des technologies

Pour Vincent Dubourd, sous-directeur de la division ballon du CNES, le centre d'études pourrait proposer à Google sa "maitrise de la technologie de ballon".

Le directeur Philippe Cocquerez surenchérit en annonçant qu'"on aura certainement un intérêt commun".

Dès 2005 en effet, le CNES avait lâché 25 ballons pressurisés dans l'atmosphère afin d'étudier le trou dans la couche d'ozone. L'opération avait été un succès.