"La consommation de caféine a déjà été liée à une réduction du risque de la maladie de Parkinson et d'Alzheimer et notre étude montre aussi des effets protecteurs potentiels contre la sclérose en plaques", estime la Dr Ellen Mowry, neurologue à la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (USA).
Sa conclusion, qui se base sur des données provenant d'une étude suédoise et d'une étude américaine, a été publiée jeudi sur le site de l'Académie américaine de neurologie.
Risque différent selon l'origine
Dans le groupe suédois, les personnes qui ne prenaient pas de café avaient une fois et demie plus de risques de développer la sclérose en plaques que celles qui buvaient au moins six tasses par jour.
Pour le groupe américain, le risque pour les non-amateurs de café est d'une fois et demie supérieur à ceux qui boivent au moins quatre cafés.
Dr Mowry préconise d'étudier les effets de la caféine sur les personnes atteintes de cette maladie neurologique auto-immune.
ats/bri
Les panels étudiés
L'étude suédoise passée à la loupe a été menée sur 1629 personnes atteintes de sclérose en plaques et 2807 autres sujets sains.
La recherche américaine a été conduite sur 1159 personnes souffrant de cette maladie et 1172 autres qui étaient bonne santé.