Alors qu'Apple, Samsung et les nouveaux venus chinois se livrent une bataille acharnée pour dominer le monde de la téléphonie mobile, l'Europe cherche les moyens de revenir dans la course.
Depuis lundi, tous les passionnés de technologies ont les yeux braqués sur Barcelone, où se tient le Congrès mondial de la téléphonie mobile, considéré comme la grand-messe du secteur.
L'Europe à la traîne
L'Europe a connu son âge d'or dans les télécommunications dans les années 2000, avec le déploiement de la 3G et la prédominance du groupe finlandais Nokia. Mais le continent est à présent à la traîne par rapport aux Etats-Unis à l'heure de la 4G. Et le rachat en 2013 des activités de téléphonie mobile de Nokia par Microsoft a scellé son déclin.
Le Vieux Continent pourrait se remettre en selle avec l'essor des objets connectés, estime l'institut GFK, notamment "des pays comme la Suisse qui ont des compétences particulières", concernant les montres connectées, explique GFK.
afp/mo
La course à la 5G
L'ambition des groupe de télécommunication est de déployer un nouveau réseau à très haut débit, la 5G, qui offrirait des vitesses de téléchargement jusqu'à 1000 fois plus rapides que la 4G, selon l'association GSMA, regroupant près de 800 opérateurs dans le monde.
En attendant, les opérateurs doivent s'entendre sur un standard commun et construire les infrastructures nécessaires.
Les analystes du cabinet Boston Consulting Group chiffrent à 3600 milliards d'euros les sommes que devront dépenser les groupes de télécommunications en recherche et en investissements réseaux dans la 5G d'ici 2020.