Le Professeur Beat Schwaller, de l'Institut de médecine de l'Université de Fribourg, travaille depuis de longues années sur les gènes à l'origine de l'autisme.
Avec son équipe, il a découvert qu'une diminution d'une protéine - la parvalbumine - engendrait, chez les souris, des comportements asociaux, comme une diminution des interactions sociales, un déficit dans la communication, ou encore des difficultés à modifier un comportement acquis. Ces symptômes rappellent les troubles de l'autisme.
L'étude sur la diminution de la parvalbumine
Aucune garantie chez l'homme
La question maintenant est de savoir si grâce au génie génétique, on pourra réinjecter cette protéines aux rongeurs qui en sont dépourvus. Cette hypothèse, formulée par les chercheurs fribourgeois, doit désormais être testée. Mais rien ne garantit que le résultat sera similaire chez les humains. Cela reste une avancée porteuse d'espoir pour les autistes, même si le Professeur Schwaller parle d'un horizon de 20 à 30 ans.
Delphine Gendre