"La voiture auto-pilotée nécessite une adaptation des réseaux urbains"

Les voitures autonomes seront devenues communes d'ici 2025 et "quasi monopolistiques" en 2030, selon l'entrepreneur et spécialiste des technologies Zack Kanter.

Plusieurs entreprises développent d'ailleurs le transport automatisé de personnes, notamment Google ou encore Swisscom, qui a testé un prototype dans les rues de Zurich. La société de voiturage Uber a également ouvert un centre de recherches en robotique et cartographie dans ce but.

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Pour Thierry Chanard, urbaniste et spécialiste en technologies de l'innovation, il est encore difficile d'intégrer ce type de véhicule dans l'espace public. "Il faut adapter les réseaux urbains afin que les voitures auto-pilotées puissent cohabiter avec les modes de transport traditionnels", a-t-il expliqué lundi à la RTS.

Tronçons spécifiques

Pour le spécialiste, les voitures auto-pilotées qui circuleront dans les villes suisses d'ici quelques années seront de petits véhicules urbains, cantonnés à certains tronçons spécifiques. "Il sera par exemple possible d'intégrer des systèmes type 'ascenseur' entre un nouveau quartier et un réseau de transports publics", décrit-il.

Surcharge de trafic pas résolue

La voiture sans chauffeur ne résoudra toutefois pas le problème de la mobilité individuelle et de la surcharge de trafic. "Elle permettra juste de résoudre un petit problème d'encombrement, car elle permet de se rapprocher davantage du véhicule qui nous précède. Cela dit, si l'on covoiture bien, on décharge tout autant le réseau", explique Thierry Chanard. 

jvia