Ce nouveau concept dans la recherche neurobiologique sur cette maladie est le fruit d'un travail commun entre des chercheurs de l'Université de Harvard et du Centre de neurosciences psychiatriques du CHUV et de l'Université de Lausanne (UNIL).
Les résultats de cette collaboration ont été publiés lundi dans la revue Biological Psychiatry.
Vers de nouveaux traitements
Les périodes critiques du développement du cerveau correspondent à une durée pendant laquelle le vécu de l’homme modifie les connexions nerveuses de manière permanente.
Dans le cas de la schizophrénie, un décalage dans le déclenchement des périodes et une fermeture incomplète de celles-ci entraîneraient une plasticité synaptique altérée ou prolongée pouvant causer les désorganisations que l’on observe chez les patients atteints de la maladie.
Grâce à cette découverte, des interventions cognitives pourraient dorénavant améliorer la plasticité synaptique et prévenir certains troubles du spectre de la schizophrénie.
ats/kg