Cette étude a été arrêtée un an plus tôt que prévu. En effet, les données préliminaires ont montré que les personnes traitées sans attendre avaient 53% moins de risques de décéder ou de développer des maladies liées à l'infection.
Le risque de transmission est lui aussi réduit.
Ces personnes étaient comparées à un groupe témoin, qui avait commencé le traitement plus tard, quand leur système immunitaire s'était déjà affaibli.
Une "preuve irréfutable"
Combinées à d'autres études montrant que les antirétroviraux réduisent nettement le risque de transmission du VIH à des partenaires sexuels sains, ces données plaident pour offrir ce traitement à toutes les personnes infectées, selon les chercheurs.
"Nous avons désormais la preuve irréfutable d'un gain beaucoup plus grand pour la santé d'une personne infectée par le VIH de commencer une thérapie antirétrovirale plus tôt que plus tard", a déclaré le directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses.
agences/rens
35 millions de personnes infectées dans le monde
L'étude a débuté en mars 2011 dans 35 pays avec 4685 hommes et femmes infectés par le VIH, âgés d'au moins 18 ans avec un âge médian de 36 ans.
Le nombre de personnes infectées par le VIH dans le monde est estimé à 35 millions. Seules quelque 13 millions de personnes infectées bénéficieraient de ce traitement, selon les derniers chiffres.