"La réparation va prendre une semaine. Il y a de petits dégâts, rien de majeur", a déclaré André Borschberg mercredi soir à Nagoya, où l'engin a trouvé refuge.
Un des ailerons a été abîmé après l'atterrissage, alors que Solar Impulse 2 a dû rester de longues heures sur le tarmac, exposé au vent, à la pluie et à la chaleur, dans l'attente de son abri sur mesure acheminé en urgence par avion cargo de Chine.
L'appareil, très fragile et trop large pour entrer dans les hangars traditionnels (72 mètres), ne supporte pas les turbulences en l'air et n'est pas conçu pour rester à la merci des intempéries, même au sol.
Inquiet
Une fois les réparations effectuées, Solar Impulse devra attendre une fenêtre de temps clément pour reprendre les airs vers Hawaï, alors que la saison des pluies commence.
"C'est vrai que les conditions vont être un peu plus difficiles (...) pour trouver une fenêtre", a reconnu André Borschberg, avouant être un peu inquiet depuis son arrivée sur le sol nippon.
afp/fme