Une étude publiée jeudi dans la revue Science, réalisée en Chine sur trois pandas sauvages et cinq en captivité, montre que les pandas sont bien moins actifs que leurs cousins les ours.
Leurs dépenses énergétiques se révèlent "bien moins élevées que celles des koalas et semblables à celles des paresseux tridactyles", et c'est ce qui explique, selon les chercheurs, que les pandas sont capables de survivre en mangeant du bambou, alors que leur estomac n'est pas adapté à cette nourriture.
L'étude précise que leur taux d'hormones thyroïdiennes --qui sont importantes pour la régulation de l'énergie et du poids-- est aussi anormalement bas comparé au reste des mammifères.
Plus lents que les autres grands mammifères
La lenteur des pandas géants induisant peu de dépenses énergétiques, ils sont en mesure d'ingérer de grandes quantités de cette plante abondante dans leur habitat naturel du sud-ouest chinois.
Quelque 1600 pandas vivent en liberté en Chine, et 300 autres en captivité.
afp/nn