Le déclin des pollinisateurs - essentiellement des abeilles mais aussi d'autres insectes - pourrait provoquer une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3%, selon des chercheurs.
Cette accroissement de mortalité résulterait de la combinaison d'une augmentation des carences en vitamine A et en folates (vitamine B9 ou acide folique), vitales pour les femmes enceintes et les enfants, et d'une incidence accrue des maladies non transmissibles comme les accidents cardiaques ou vasculaires cérébraux et certains cancers.
Carences en vitamine A et folates
Une baisse de 100% des "services de pollinisation" pourrait réduire les approvisionnements mondiaux en fruits de 22,9%, en légumes de 16,3%, et de 22,9% en noix et graines.
71 millions de personnes dans les pays à faibles revenus pourraient se retrouver carencées en vitamine A et 173 millions en folates, selon l'analyse publiée jeudi dans la revue médicale The Lancet.
afp/nn