Une équipe de chercheurs internationale, conduite par l'immunologue Antonio Lanzavecchia de l'Université de la Suisse italienne (USI) à Bellinzone, est parvenue à isoler, tester et produire en grosses quantités des anticorps contre le coronavirus MERS, indique le journal scientifique PNAS.
Les anticorps font partie du système immunitaire et repoussent les corps étrangers. Ils sont formés lors des vaccins. Le nouvel anticorps MERS a guéri des souris et s'est montré efficace contre plusieurs souches virales.
Intérêt de la Corée du Sud
Selon Antonio Lanzavecchia, les anticorps sont plus efficaces pour étouffer une épidémie que des vaccins, dont le développement prend beaucoup plus de temps.
La Corée du Sud s'est montrée intéressée, mais pour l'heure aucune entreprise. Le développement d'un médicament à partir de l'anticorps coûterait quelques millions de francs.
ats/ptur
La Corée du Sud annonce la fin de l'épidémie de MERS
Au cours d'un conseil restreint à Séoul mardi, le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-Ahn a solennellement déclaré que la menace épidémique du coronavirus MERS était écartée. "Après avoir évalué la situation, le personnel médical et le gouvernent jugent que la population n'a plus à s'inquiéter", a-t-il dit.
En Corée du Sud, 186 individus ont été affectés par le syndrome respiratoire du Moyen-Orient depuis mai et 36 ont perdu la vie. L'épidémie a pesé sur la croissance, mettant un coup de frein à la consommation et au tourisme.
Depuis la découverte du coronavirus MERS en 2012, environ 1300 personnes ont été contaminées et 500 sont décédées.