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L'utilisation de l'impression 3D par les chirurgiens est en plein essor

Le jeune Maxence a reçu une prothèse basique imprimée en 3D qui s'utilise comme un gant. [Jeff Pachoud]
Le jeune Maxence a reçu une prothèse basique imprimée en 3D qui s'utilise comme un gant. - [Jeff Pachoud]
L'impression en 3D se développe en chirurgie, avec des reconstructions de trachées, de parties du crâne, voire de prothèses, comme celle dont a bénéficié lundi un Français de 6 ans né sans main droite.

Sa prothèse, un modèle basique qui s'attache avec du velcro, est utilisable sans chirurgie. Elle va lui permettre d'attraper un ballon, mais pas de lacer ses lacet, précise l'informaticien qui l'a fournie via la fondation philanthropique, e-NABLE.

On est cependant loin des prothèses de bras bioniques sophistiquées, intégrant une capacité motrice et un usage sensoriel. Les Etats-Unis y ont investi 150 millions de dollars pour appareiller dans le futur les militaires blessés.

Prochain défi: les articulations

Des stents pour maintenir des artères ouvertes fabriqués par impression 3D ont déjà étés implantés, ainsi que des parties de crâne en titane. Cependant, "on n'est pas en mesure d'implanter des articulations porteuses entières en impression 3D", juge le professeur Charles Msika.

La reconstruction faciale peut aussi recourir à cette technique. L'impression en 3D a aussi permis de sauver en avril trois nourrissons américains atteints d'une faiblesse grave des voies respiratoires.

afp/fisf

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L'impression d'organes, musique d'avenir

Pour les chercheurs, l'impression en 3D d'organes complexes comme le coeur, est encore du domaine du rêve. En revanche, la bio-impression de tissus ou parties de tissus cellulaires (peau, cornée...) est plus réalisable.

Les maquettes 3D peuvent également permettre de mieux préparer une opération délicate en reproduisant la zone à opérer, ou aider des étudiants à s'entraîner.