Si c’est nécessaire, nous irons jusqu’au Tribunal fédéral", dit-il dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Temps. "On grignote chaque jour notre espace de liberté. Si on ne réagit pas, il se peut qu’un jour ce soit trop tard. Sans réaction, certains analystes prévoient la fin de la sphère privée dans les vingt prochaines années."
Le programme informatique saisit et partage automatiquement des informations de ses utilisateurs avec les éditeurs de logiciels. Ceux-ci les transmettent plus loin, entre autres à des publicitaires.
Il y a une dizaine de jours, le Parti pirate suisse (PPS) avait interpellé le Préposé fédéral à la protection des données, lui demandant d'agir contre la violation de la sphère privée commise par Microsoft. Il réclamait l'examen de plusieurs points liés au système d'exploitation de Windows 10.
ats/mac
Politique de confidentialité
Le Parti pirate souhaite notamment savoir quelles sont les données personnelles captées, ainsi que leurs destinataires, le lieu de stockage et la durée de rétention.
En Valais, le Préposé cantonal Sébastien Fanti avait exprimé son courroux au début du mois. "Si Microsoft ne revoit pas sa politique de confidentialité, Windows 10 pourrait faire l'objet d'une recommandation interdisant son achat" dans le canton, avait-t-il tonné lundi sur son compte Twitter