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Trois hommes et trois femmes enfermés un an comme sur Mars

Six volontaires enfermés pendant un an comme sur Mars
Six volontaires enfermés pendant un an comme sur Mars / L'actu en vidéo / 1 min. / le 29 août 2015
Six volontaires se sont laissés enfermer samedi dans un dôme de 11 mètres de diamètre à Hawaï afin de récolter des données pour la Nasa qui prévoit d'envoyer des astronautes sur Mars. Ils y resteront un an.

Il s'agit de la plus longue expérience de mise à l'écart jamais menée par la NASA, l'agence spatiale américaine. L'équipage comprend un astrobiologiste français, un physicien allemand et quatre Américains: un pilote, un architecte, un médecin/journaliste et un scientifique spécialisé dans les sols.

Leur espace de vie pour les 12 prochains mois est un dôme de 11 mètres de diamètre et six mètres de hauteur. Ils ont fermé les portes vendredi à 15h locales (03h samedi en Suisse).

Ils disposent chacun d'une petite chambre, avec un espace pour un lit de camp et un bureau. Durant leur séjour, ils mangeront des aliments lyophilisés et ne sortiront du dôme que vêtus d'une combinaison spatiale, comme s'ils habitaient réellement sur Mars. Ils n'auront qu'un accès limité à Internet.

Mission de un à trois ans

La technologie actuelle permet à la NASA d'envoyer des missions robotisées sur Mars en huit mois, mais une mission avec des hommes durerait au total entre un et trois ans.

La cohésion et l'évolution psychologique des membres de l'équipe sera scrutée par la NASA avant de tenter d'envoyer des astronautes vers la planète rouge, ce qu'elle espère faire dans les années 2030.

ats/sbad

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Mission précédente conflictuelle

Deux missions de quatre et huit mois ont déjà été menées par la NASA. Durant la mission de huit mois, des conflits ont éclaté, mais les membres de l'équipage ont pu régler leurs problèmes.

«L'une des leçons que nous avons apprises est que vous ne pouvez pas éviter certains conflits personnels. Cela va forcément arriver durant ces missions de longue durée, même avec les gens les plus gentils», a expliqué la principale scientifique de ce programme, Kim Binsted.