Une équipe de chercheurs de l'Institut allemand Max Planck a évalué la mortalité prématurée due à la pollution à l'ozone et aux particules fines à 5 personnes sur 10'000 chaque année dans le monde.
Sur ces 5 personnes, 2 meurent d'un accident vasculaire cérébral, 1,6 d'un infarctus, les autres de diverses pathologies respiratoires dont le cancer du poumon.
Au total, ce sont 3,3 millions de personnes qui sont mortes prématurément dans le monde en 2010 à cause de la pollution atmosphérique. Sans surprise, le pays le plus touché était la Chine (1,6 million de décès), devant l'Inde (645'000 décès).
Ce chiffre pourrait doubler
L'étude rappelle également qu'aux 3,3 millions de décès liés à la pollution extérieure viennent s'ajouter entre 3 et 4 millions de décès liés à la pollution de l'air intérieur.
Si le contrôle de la qualité de l'air est maintenu à son niveau actuel, 7 personnes sur 10'000 pourraient mourir de manière prématurée en 2050, soit 6,6 millions de personnes au total.
afp/ptur