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Plus de 6,2 millions de vies épargnées par le paludisme depuis 15 ans

La grande majorité des cas de paludisme (80%) touchent l'Afrique sub-saharienne. [Karel Prinsloo]
La grande majorité des cas de paludisme (80%) touchent l'Afrique sub-saharienne. - [Karel Prinsloo]
Grâce à la prévention, aux traitements et à la lutte contre la maladie, le paludisme régresse. Ces 15 dernières années, 6,2 millions de vies ont pu être épargnées, soulignent jeudi l'OMS et l'UNICEF.

Le taux des nouveaux cas du paludisme, qui affecte surtout les enfants de moins de cinq ans (2/3 des cas), a chuté de 37% et la mortalité de 60% depuis 2000, selon un rapport conjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'UNICEF.

Il ajoute que le taux de mortalité infantile a baissé de 65%, ce qui représente 5,8 millions de vies sauvées.

Possible de la soigner et de s'en protéger

Mais la lutte doit continuer. Pour 2015, le rapport estime qu'il y aura 214 millions de nouveaux cas qui vont entraîner la mort de près d'un demi-million de personnes, alors que le paludisme (aussi appelé malaria) est une maladie dont on peut se protéger et qui peut être soignée.  

De nombreux pays sont d'ailleurs sur le point d'éliminer la maladie, notamment dans le Caucase, en Asie centrale et dans l'est de l'Asie.

En 2014, 13 nouveaux pays ont fait état de zéro cas et 6 ont connu moins de 10 cas. La majorité des cas se concentrent en Afrique subsaharienne (80% des cas et 78% des décès).

afp/ds

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Les moustiquaires, principale barrière

Le financement de la lutte a été multiplié par 20 depuis 2000 permettant de distribuer au total près d'un milliard de moustiquaires pré-traités par des insecticides, un des moyens de lutte les plus efficaces. Il compte ainsi pour 68% des cas empêchés, estime une étude de l'Université d'Oxford.

En Afrique subsaharienne en 2000, ils étaient moins de 2% à dormir sous ces moustiquaires.