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Les fluctuations d'une mystérieuse étoile agitent les astronomes

L'étrange étoile se situe dans notre galaxie, la voie lactée (Photo d'illustration). [Rayons X: NASA/CXC/ISDC/L.Pavan et al, radio: CSIRO/ATNF/ATCA]
L'étrange étoile se situe dans notre galaxie, la voie lactée (Photo d'illustration). - [Rayons X: NASA/CXC/ISDC/L.Pavan et al, radio: CSIRO/ATNF/ATCA]
Une étoile située à environ 1500 années lumière de la Terre dans la même galaxie, agite la communauté astronomique ces derniers jours en raison des fortes fluctuations irrégulières de sa luminosité.

"Cette étrange étoile, appelée KIC 8462852, n'a pas une luminosité normale", reconnaît Steve Howell, responsable du télescope spatial Kepler de la Nasa. Elle a été découverte en 2010 par un groupe de chasseurs de planètes animé par l'Université de Yale.

Utilisant les données recueillies par Kepler, ils ont remarqué en 2011 que la luminosité de cette étoile baissait de 15 à 22% à des intervalles très irréguliers. Une planète ne peut pas en être la cause car la luminosité de l'étoile ne diminuerait que de 1%.

Une explication plausible

Quelque chose doit bloquer la lumière de l'étoile. Mais selon les données disponibles, cela ne peut avoir été provoqué par des collisions cataclysmiques, ni de planètes en formation, avancent des chercheurs de l'Université de Yale, dans un étude publiée en octobre.

La seule explication plausible pour l'heure serait un groupe de comètes tournant autour de KIC 8462852, dont l'orbite aurait été perturbée par le passage à proximité d'une autre étoile.

afp/fisf

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Fantasme d'une structure extraterrestre

Certains ont été jusqu'à avancer du bout des lèvres l'idée d'une, improbable, structure artificielle géante déployée en orbite par une civilisation extra-terrestre.

"Dire immédiatement qu'il s'agit d'extra-terrestres est tiré par les cheveux"., insiste le chercheur Steve Howel. "Nous allons continuer à observer la mystérieuse étoile et finirons plus que probablement par trouver qu'il s'agit d'un phénomène étrange mais bien stellaire", et non pas artificiel, souligne l'astronome.

Pour en avoir le coeur net, les astronomes espèrent obtenir un accès aux plus puissants radiotélescopes du SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence Research Center) à l'Université de Californie à Berkeley.