"Les attaques continuent, mais elles ne sont plus en mesure de rendre ProtonMail inaccessible pour de longs moments", écrit mardi sur son blog la start-up.
ProtonMail a assuré qu'aucune donnée n'avait été mise en danger. Deux groupes de cybercriminels, déjà dans le viseur des autorités suisses, seraient en cause.
"La plus longue cyber-attaque de Suisse"
ProtonMail affirme avoir subi "la plus grande et la plus longue cyber-attaque de Suisse" et soupçonne les assaillants d'être soutenus par un gouvernement.
"Nous n'avons pas d'éléments qui nous permettraient d'infirmer ou confirmer cette thèse", a indiqué à la RTS la centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information MELANI. L'organe spécialisé dans la cybersécurité souligne que le processus est "complexe et semé d'embûches" pour remonter aux auteurs d'une attaque.
Jeudi, ProtonMail avait accepté de payer une rançon, sans effet. Ce paiement avait fait débat.
>> Lire : Un service suisse de messagerie sécurisée rançonné par des hackers
vtom
50'000 francs de dons de soutien
Pour renforcer sa sécurité et faire face à l'attaque, ProtonMail avait lancé la semaine dernière un appel aux dons.
La start-up se réjouit mardi d'avoir déjà récolté quelque 50'000 francs.
Ce financement a notamment permis à l'entreprise genevoise de s'attacher les services d'une société spécialisée dans la protection contre les dénis de service.