Sur la face est de la pyramide de Khéops, quelques blocs de pierres présentent jusqu'à 6 degrés d'écart avec les blocs voisins.
Plusieurs anomalies thermiques ont été observées dans quatre grandes pyramides près du Caire, a dévoilé lundi le ministre égyptien des Antiquités.
Ces premiers résultats d'analyses effectuées dans le cadre de la mission "Scan Pyramids", lancée le 25 octobre dernier par des scientifiques égyptiens, français, japonais et canadiens, ouvrent la voie à une multitude d'interprétations. Les anomalies détectées pourraient notamment indiquer l'existence d'une chambre secrète.
Révéler le secret des pyramides
Ce projet ambitieux utilise des caméras infrarouge, une méthode non invasive et non destructrice, pour cartographier le coeur des pyramides de Gizeh.
En scannant les pyramides, les scientifiques espèrent détecter "la présence de couloirs et chambres inconnus", voire les traces de rampes permettant d'élucider l'énigme millénaire de leur construction.
afp/grin
À la recherche de Néfertiti
Les détecteurs infrarouge utilisés pour explorer les quatre pyramides ont également servi début novembre à sonder la tombe de Toutankhamon et vérifier la théorie de l'archéologue britannique Nicholas Reeves, qui prétend que la reine Néfertiti y est enterrée dans une chambre secrète.
Pour l'heure, la découverte de différences de température dans la tombe semble accréditer l'existence d'une telle chambre. D'autres recherches sont en court.
À ce jour, les égyptologues n'ont jamais découvert la momie de cette reine à la beauté légendaire, qui exerça un rôle politique et religieux fondamental au XIVe siècle avant Jésus-Christ.