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Critiqué dans le monde arabe, Facebook va étendre son Safety Check

La fonctionnalité Safety Check de Facebook permet de se signaler en sécurité lors de "désastres humains". [Capture d'écran Facebook]
La fonctionnalité Safety Check de Facebook permet de se signaler en sécurité lors de "désastres humains". - [Capture d'écran Facebook]
L'outil permettant de se signaler en sécurité n'était pas disponible jeudi lors des attentats de Beyrouth, mais activé à Paris vendredi. Face à la colère du monde arabe, Facebook va étendre ce service.

"Beaucoup de gens nous ont demandé à raison pourquoi nous avons activé Safety Check pour Paris mais pas pour les attentats à Beyrouth et ailleurs. Jusqu'à hier (vendredi), notre politique était uniquement d'activer Safety Check pour les catastrophes naturelles. Nous venons de le modifier et planifions maintenant d'activer Safety Check pour davantage de désastres humains", a écrit samedi le fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg, sur son compte Facebook.

Facebook n'a pour l'heure pas donné de détails sur les futures conditions d'activation.

Les Libanais se sentent lésés

Les Libanais touchés par l'attentat de jeudi n'ont pas eu droit à cet outil. "Il me semble évident que la mort de mes compatriotes à Beyrouth n'a pas autant d'importance aux yeux du monde que celle de mes autres compatriotes à Paris", a notamment regretté le blogueur libanais Joey Ayoub.

De nombreuses marques d'indignation, notamment dans le monde arabe, ont poussé Facebook à revoir ses conditions.

>> Lire : Plus de 40 morts à Beyrouth dans un double attentat-suicide de l'EI

jvia

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5,4 millions de signalements à Paris

Le "contrôle d'absence de danger" permet aux abonnés du réseau social se trouvant dans une zone touchée par une catastrophe de se déclarer sain et sauf à l'ensemble de ses contacts.

Quelque 5,4 millions de personnes ont utilisé cette fonctionnalité lors des événements parisiens, a indiqué Facebook, qui l'activait pour la première fois pour un événement autre qu'une catastrophe naturelle.

L'outil avait notamment été activé lors des séismes au Népal en mai 2015.