Cette technologie est un développement de la "Fluid force microscopy" (FluidFM), une sorte de micro-pipette créée en 2009 à l'EPFZ et qui permet par exemple d'injecter des médicaments ou de l'ADN dans des cellules.
Un doctorant a eu l'idée d'appliquer cette technique aux procédés d'impression 3D utilisant des métaux en solution dans un liquide. C'est la micro-pipette diffusant une solution de sulfate de cuivre qui sert de tête d'impression.
Des "pixels 3D" de 800 nanomètres
Une première étude de faisabilité a permis de créer des objets en cuivre non poreux et mécaniquement stables. Par réaction électrochimique, des objets métalliques sont créés en trois dimensions en bougeant la pipette par ordinateur. L'ouverture de la pipette peut également être modifiée, déposant ainsi des "pixels 3D" de 800 nanomètres à 5 micromètres de diamètre.
Ce procédé pourrait permettre de produire des composants complexes d'horlogerie ou des micro-outils pour la chirurgie mini-invasive.
ats/apyt