Le premier bloc du système, EDRS-A, évoluera en orbite géostationnaire. A terme le système, une "autoroute des données spatiales" d'un coût de près de 500 millions d'euros, doit fournir "des services de relais de mégadonnées en temps quasi réel", a indiqué l'Agence spatiale européenne.
Le système EDRS va considérablement améliorer la transmission de mégadonnées, comme les photos et les images radar, des satellites en orbite vers la Terre, car ces données n'auront plus à attendre qu'une station au sol soit en vue.
Se braque sur des cibles mouvantes
EDRS-A, lancé à bord du satellite Eutelsat-9B, abrite un terminal laser qui opère pour l'essentiel comme un télescope autonome en mesure de se braquer vers des cibles mouvantes sur Terre.
EDRS relaiera des données sur la banquise, sur les marées noires ou sur les inondations, transmises par les satellites Sentinelle 1 et Sentinelle 2 du programme européen Copernicus d'observation de la Terre.
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