Cette étude, menée à Harvard, a été présentée mardi à Phoenix (Arizona) lors de la conférence de l'American Heart Association sur l'épidémiologie et le mode de vie.
Selon les chercheurs, une baisse de 10% du prix des fruits et légumes pourrait réduire de 1,2% la mortalité cardiovasculaire dans les cinq ans et de près de 2% sur 20 ans, avec une diminution de 2,6% des infarctus et de 4% des accidents vasculaires cérébraux.
Effets sur le diabète aussi
De plus, à elle seule, une hausse de 10% du prix des sodas et autres boissons sucrées pourrait diminuer de près de 0,1% les décès cardiovasculaires sur cinq ans et de 0,12% sur 20 ans. Les cas de diabète pourraient aussi baisser de 0,2% sur cinq ans et de 0,7% sur vingt ans, selon cette étude.
Ces deux évolutions tarifaires combinées permettraient d'empêcher d'ici 2035 quelque 515'000 décès résultants de pathologies cardiovasculaires ainsi qu'environ 675'000 crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux non-mortels aux Etats-Unis.
afp/dk
Taxer les sodas, une idée qui fait son chemin
Plusieurs Etats et municipalités, comme New York et San Francisco, ont déjà essayé en vain d'imposer une taxe sur les sodas aux Etats-Unis.
Le message sur les mauvais effets de la malbouffe a été entendu par le public américain. Ces vingt dernières années, les ventes de sodas ont chuté de plus de 25%.
Au Mexique, une taxe d'un peso par litre de boisson sucrée est prélevée. Une étude récente montre une baisse des ventes.