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Les géants technologiques affichent leur solidarité à Apple contre le FBI

Déverrouiller les iPhone: la pomme de la discorde entre Apple et la Justice américaine.
Verrouillage des iPhone: la pomme de la discorde entre Apple et la justice américaine.
De Google à Facebook en passant par Microsoft ou Yahoo!, de nombreux géants de la Silicon Valley et du secteur technologique soutiennent Apple dans son combat contre la justice américaine.

Les autorités juridiques américaines voudraient obliger Apple à déverrouiller ses iPhone, dont seuls ses clients détiennent la clé.

"Si les arguments du gouvernement l'emportent, tout l'écosystème internet sera affaibli, laissant les internautes plus vulnérables aux pirates informatiques et autres acteurs malveillants", a prévenu la Computer & Communications Industry Association (CCIA), à l'origine d'un texte avec l'Internet Association et d'autres acteurs du secteur.

Clivage important

La justice américaine a demandé qu'Apple aide le FBI à accéder au contenu d'un iPhone utilisé par l'un des auteurs de l'attentat de San Bernardino, qui a fait 14 morts début décembre en Californie.

L'affaire a créé un clivage important entre ceux qui estiment que l'utilisateur d'un appareil électronique tel qu'un smartphone doit pouvoir garder ses informations privées grâce au verrouillage, et ceux qui jugent que les enquêtes légitimes des forces de l'ordre doivent primer.

afp/rens

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Soutien de Twitter et 16 autres sociétés

Le réseau social Twitter et 16 autres sociétés dont eBay, LinkedIn, Airbnb ou Reddit ont de leur côté déposé un autre document en justice pour soutenir Apple.

Ils fustigent un gouvernement américain "en quête de pouvoirs illimités pour contraindre Apple à créer un logiciel qui n'existe pas à ce jour, qui va contourner et amoindrir les mesures de sécurité prévues pour protéger ses utilisateurs".

Le FBI risque d'ouvrir une boîte de Pandore", selon l'ONU

Forcer Apple à se plier à une injonction judiciaire pour qu'il aide le FBI à accéder au contenu d'un iPhone risque d'ouvrir une "boîte de Pandore" aux "conséquences négatives" dans le monde entier, a estimé vendredi le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme.

"Dans le but de régler un problème de sécurité relatif au chiffrement des données dans un cas bien précis, les autorités risquent d'ouvrir la boîte de Pandore, avec des implications qui pourraient être extrêmement dommageables pour les droits de l'Homme de millions de personnes, y compris pour leur sécurité physique et financière", a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein dans un communiqué.