Initiative de l'Agence spatiale européenne (ESA), en partenariat avec l'agence spatiale russe Roskosmos, ExoMars 2016 - pour exobiologie sur Mars - comprend une sonde détectrice de traces de gaz baptisée TGO (Trace Gaz Orbiter) et un atterrisseur-test sur Mars, nommé Schiaparelli.
C'est une fusée russe Proton qui emmène le matériel. Après un voyage de sept mois, l'atterrisseur se séparera de la sonde pour se poser sur la planète rouge le 19 octobre.
Caméra suisse
C'est là qu'intervient la caméra CaSSIS (Colour and Stereo Surface Imaging System), développée par une équipe dirigée par Nicolas Thomas, de l'Université de Berne. Une caméra capable de distinguer avec précision et en couleur des objets de la taille d'une voiture à 100 kilomètres de distance.
"Nous savons que du méthane est émis par les volcans", explique le professeur Thomas. "Avec CaSSIS, nous pourrons vérifier s'il s'agit de volcanisme ou non".
ats/pym
Longue attente à Berne
Les premiers signaux de la sonde sont espérés lundi en soirée, vers 20h00, mais ce n'est que vers la mi-avril que la caméra CaSSIS sera activée. Les premières prises de vue sont prévues durant la phase de ralentissement de la sonde à l'approche de Mars.
Le groupe technologique suisse Ruag Space a contribué au projet, en fabriquant notamment le télescope à pivots de CaSSIS, la coiffe protectrice de la sonde et des panneaux radiateurs servant au refroidissement des instruments scientifiques.