Equipés d'un GPS et de capteurs miniatures et légers qui mesurent les niveaux d'ozone, de dioxyde d'azote et de composés organiques volatils (COV), ces oiseaux ont été lâchés depuis le parc de Primrose Hill, dans le nord de Londres.
Les pigeons sont localisables en temps réel sur un site internet. Les résultats des relevés sont ensuite traités et indiqués sur le compte Twitter de la "patrouille aérienne" des 10 pigeons.
300 villes dans le monde
Ce projet émane de la start-up française Plume Labs, laquelle veut aussi équiper 100 Londoniens d'un petit boîtier avec les mêmes capteurs. Ils permettront de suivre en temps réel, via une application sur leur téléphone portable, la qualité de l'air des lieux où ils se trouveront.
Ces données seront analysées par le Docteur Audrey de Nazelle, une chercheuse française à l'Imperial College de Londres, a précisé Romain Lacombe, créateur de la start-up. Cette société a déjà créé une application qui donne l'état de la pollution dans 300 villes dans le monde.
ats/fb
9500 morts par an à Londres
Selon une étude du King's College de 2015, la pollution atmosphérique joue un rôle dans le décès de près de 9500 Londoniens chaque année.
Londres enregistre les niveaux de dioxyde d'azote (NO2) les plus élevés de toutes les capitales européennes.
Le Royaume-Uni a fait l'objet en 2014 de poursuites de la part de la Commission européenne pour manquement à l'obligation de réduire les niveaux excessifs de NO2.
Devenir volontaires
Les Londoniens qui le souhaitent peuvent devenir un de ces volontaires en achetant une des 100 places mises en vente dans une campagne de financement participatif pour des sommes allant de 79 à 99 livres (110 à 140 francs).
Mercredi après-midi, plus de 60 places avaient trouvé preneur.