Ces plates-formes, ouvertes à la communauté scientifique, sont des instruments qui permettront le partage et la compilation de données, l'accès à des outils et des simulations sur le cerveau.
Les choses deviennent concrètes, a relevé devant la presse le neurobiologiste français Jean-Pierre Changeux.
Plusieurs axes
Au total, six plates-formes de recherche ont été créées. La plate-forme de neuroinformatique doit permettre l'enregistrement et l'analyse de données en neurosciences. Une autre plate-forme est dédiée à la reconstruction et à la simulation du cerveau. Une troisième est capable de traiter de grands volumes de données.
Une autre est centrée sur la recherche sur les maladies du cerveau avec l'analyse de données réelles de patients. Un cinquième axe est consacré à la réalisation de systèmes informatiques qui émulent les microcircuits du cerveau. Enfin, la plate-forme neurobiotique vise à connecter des modèles virtuels de cerveau à des robots.
ats/jgal
Un projet sur dix ans
Le HBP, qui est un projet financé par l'Union européenne, doit durer 10 ans. Il a commencé en 2013 et implique des scientifiques de pointe dans plus de 100 universités et centres de recherche en Europe.