Ce résultat publié dans la revue spécialisée Nature remet en question les modèles climatiques actuels.
L'équipe scientifique internationale, dont l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), a reconstruit les réserves d'eau de l'hémisphère nord des 1200 ans passés. Ce faisant, les chercheurs ont constaté que la quantité d'eau disponible au XXe siècle a moins varié que ce que les modèles climatiques ont prédit.
Températures pas corrélées
Les scientifiques ont analysé les données sur les précipitations, l'humidité du sol, le niveau des lacs et le débit des rivières en Europe, Asie et Amérique du Nord.
En comparant ces données avec l'évolution de la température, il ressort que seules quelques régions présentent des corrélations nettes.
Par exemple, les sécheresses ont été les plus fréquentes à la fois au 12e siècle, relativement chaud, et au 15e siècle, relativement froid. Les périodes plus fraîches ne seraient donc pas nécessairement plus humides.
ats/kkub