Japon, Equateur, îles Tonga: des séismes de magnitude 6 à 7,8 et des répliques ont touché en quelques jours ces points, tous situés sur la "ceinture de feu" du Pacifique. Cette plaque est l'une des plus vastes et les plus actives de la planète.
Chaque année elle dérive de près de 10 centimètres en moyenne, répercutant des chocs sur les plaques voisines (en bleu ci-dessous).
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L'énergie totale du séisme en Equateur a probablement été 20 fois plus forte qu'au Japon, mais il n'y a pas de relation de cause à effet.
Mais selon les sismologues, la série de séismes survenus ces derniers jours dans le sud-ouest du Japon, en Asie et en Equateur, qui ont fait au total plus de 410 morts, ne sont pas liés.
Les secousses qui ont ébranlé le Japon n'ont pas entraîné celle de l'Equateur, à près de 15'000 km de distance. Cependant, tous ces tremblements de terre ont pour origine la forte activité sismique et volcanique de la zone Pacifique qui compte près de 80% des volcans émergés de la planète.
La recrudescence d'activité sismique augmente aussi l'angoisse de voir survenir quelque part dans le monde un "méga-séisme", notamment le long de la côte sud de l'archipel nippon (lire ci-dessous).
agences/sbad
Risque de méga-séisme au Japon
Un tremblement de terre d'ampleur inédite peut se produire à tout moment et le cas échéant pourrait générer un énorme tsunami et tuer jusqu'à 320'000 personnes au Japon, y anéantir 2,4 millions d'habitations et obliger à évacuer 9,5 millions d'habitants, selon les évaluations du gouvernement.
Le risque de survenue d'un tel "méga-séisme" est évalué par les autorités nippones à 60 à 70% dans les 30 années à venir (20% dans les 10 ans).
Les sismologues de l'agence de météorologie et d'autres experts jugent responsables des séismes de ce week-end deux failles actives (Futagawa et Hinagu) qui courent au milieu de l'île de Kyushu. Des forces de part et d'autre de ces failles tendent à séparer les parties nord et sud de la région de Kumamoto. Les épicentres des séismes se trouvent le long de ces failles ou à leur confluent.
Les sismologues de l'agence de météorologie ont insisté dimanche sur le fait qu'était effectivement observée "une recrudescence d'activité sismique en direction du sud-ouest".