Dans ces régions, le nombre de cas "indigènes" (transmis localement, et non importés par des patients immigrés) recensé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est tombé de 90'712 à zéro en l'espace de vingt ans, explique un rapport de l'organisation.
Le paludisme, affection qui provoque fièvre, maux de tête, frissons et vomissements, a touché 214 millions de personnes dans le monde, et en a tué 438'000 en 2015, selon l'OMS.
L'Afrique subsaharienne en première ligne
Aujourd'hui, cette maladie potentiellement mortelle, due à une piqûre de moustique infecté, touche en premier lieu l'Afrique subsaharienne.
"En 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région", d'après l'OMS.
afp/espa
Une première éradication dans les années 1970
Alors que jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale le paludisme était "endémique dans la plupart de l'Europe du Sud", du Portugal à la Grèce, les progrès de la santé publique avaient permis d'en libérer l'Europe, après un dernier cas en Yougoslavie en 1974.
Mais dans les années 1980-1990, avec les conséquences de guerres en Afghanistan et en Irak, la maladie était revenue en Asie centrale et en Turquie, et dans une moindre mesure en Russie.