"Nous avons trouvé une fenêtre météorologique qui nous permet de prévoir un vol de 17 heures et 50 minutes pour atteindre le coeur des Etats-Unis", a indiqué l'équipe Solar Impulse 2. "L'objectif est de parvenir à New York le plus vite possible", a-t-elle précisé.
L'appareil qui fonctionne grâce à des batteries nourries à l'énergie solaire effectuera le onzième trajet d'un tour du monde prévu en treize étapes et cinq mois.
Direction l'Europe
Le tour planétaire a repris en avril. Parti de Hawaï, où il était bloqué depuis plusieurs mois, l'appareil piloté par Bertrand Piccard a rejoint la Californie en 60 heures.
Le 6 mai, l'avion solaire, cette fois-ci piloté par André Borschberg, s'est envolé des alentours de San Francisco pour Phoenix.
Après New York, Solar Impulse 2 doit encore traverser l'Atlantique pour se poser en Europe, où une halte est prévue sur les côtes méditerranéennes. L'avion bouclera son tour du monde à Abou Dhabi, d'où il est parti le 9 mars 2015.
ats/fb/bri
Batteries endommagées
En juillet, le périple de 35'000 kilomètres avait subi un brutal coup d'arrêt à l'arrivée de l'appareil à Hawaï, soit à mi-parcours.
L'avion y est resté immobilisé 293 jours pour une escale technique, le temps de recharger et réparer ses batteries mais aussi dans l'attente d'avoir des conditions météorologiques idéales pour redécoller.
Les batteries de l'appareil avaient été endommagées lors de la première étape au-dessus du Pacifique, un voyage d'une durée record de 5 jours et 5 nuits entre Nagoya au Japon et l'archipel américain d'Hawaï.
Le "paper plane" construit en Suisse
L'avion construit en Suisse avait été transporté à Abou Dhabi en janvier 2015 par avion-cargo. Ses ailes sont couvertes de plus de 17'000 cellules photovoltaïques, qui chargent les batteries la journée.
Surnommé le "paper plane" (avion en papier), il a une envergure de 72 mètres, plus grande que celle d'un Boeing 747, et un poids de 2,3 tonnes, soit celui d'une petite camionnette.