Les PTT, ancêtre de Swisscom, ont alors permis aux usagers d'envoyer par téléphone une page A4 d'un office de poste à un autre, pour un montant de 6 francs la page. Il fallait prévoir 34 minutes pour passer 5 feuillets dans la machine.
Le faxogramme, qui ne gardera que ses trois premières lettres, passera les pages de plus en plus vite. Les entreprises, comme les particuliers, s'y mettent rapidement, atteignant 165'000 numéros à ce jour.
"Confidentiel face au virtuel"
A l'heure du SMS et d'internet, le fax siffle encore, notamment dans le milieu médical. "Le CHUV nous faxe tout", confirme Sylvie, assistante médicale chez un généraliste de la région lausannoise. "Nous envoyons les ordonnances dans les pharmacies souvent par fax. Les emails sont un peu moins protégés, ils sont virtuels, tandis que le fax est plus confidentiel."
Simon Corthay/lgr