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Airbus pour l'installation de boîtes noires "éjectables" sur les avions civils

Les boîtes noires actuelles ne se détachent pas de la carlingue en cas d'accident.
Les boîtes noires actuelles ne se détachent pas de la carlingue en cas d'accident.
Le crash de l'avion EgyptAir, dont les enregistreurs n'ont toujours pas été retrouvés, constitue un argument en faveur de boîtes noires éjectables, estime le vice-président d'Airbus pour l'ingénierie.

Les boîtes noires actuelles sont conçues pour émettre des signaux pendant 30 jours après une catastrophe. Les équipes de recherche ont désormais moins de trois semaines repérer celle de l'Airbus A320 d'Egyptair qui s'est abîmé en Méditerranée le 19 mai dernier.

"Si nous avions un enregistreur déployable, il serait beaucoup plus facile à trouver", a déclaré Charles Champion, vice-président d'Airbus pour l'ingénierie. "Nous y travaillons", a-t-il assuré.

Des enregistreurs éjectables se sépareraient de l'avion en cas de dislocation de l'appareil et pourrait flotter à la surface de la mer.

Un risque supplémentaire?

Recommandée par les enquêteurs après le crash d'un A330 d'Air France en 2009, l'idée a ressurgi après la disparition du vol 370 de Malaysia Airlines.

Les enregistreurs éjectables sont déjà utilisés dans l'armée. Mais certains ont exprimé des doutes sur leur utilisation sur les avions civils, faisant valoir qu'ils pourraient se déployer de façon accidentelle et constituer une nouvelle source de risque.

reuters/mre

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