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De l'intelligence suisse dans les futurs véhicules autonomes américains

Raphael Gindrat, fondateur de BestMile, et Valérie Gerl, porte-parole de CarPostal. [Henry Buxant]
"Swiss intelligence" - Bestmile / Néophiles / 4 min. / le 13 juin 2016
La startup Bestmile de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a conclu un partenariat aux Etats-Unis avec le constructeur automobile Local Motors. Elle équipera les futurs véhicules autonomes de la marque.

La technologie de la société vaudoise fournit "l'intelligence" à une flotte de véhicules autonomes, dont le marché se développe à grande vitesse. Et l'enjeu est important, car il n'existe aujourd'hui pas encore de "standard" ou de "leader" quant à l'intelligence artificielle des véhicules.

D'autres constructeurs à venir?

Avec ce partenariat conclu avec le fabricant Local Motors, Bestmile fait ainsi un pas supplémentaire pour devenir peut-être l'un des leader mondiaux dans l'intelligence artificielle des véhicules autonomes: "Dans un avenir très proche, tous les gros acteurs de l'industrie automobile mondiale vont fournir leur exemple de Google car", a expliqué lundi son cofondateur et patron Raphaël Gindrat dans la chronique Néophiles.

Ce partenariat permet à la startup suisse de partir à la conquête du marché américain, pionnier, pour l'instant, dans le domaine des véhicules autonomes, alors que dans la foulée, Bestmile a aussi renforcé sa présence en Asie.

Par ailleurs, d'autres grands constructeurs s'intéressent à la technologie suisse: "Ces grands acteurs de l'industrie - General Motors, Ford, Audi - sont venus nous voir ces derniers mois et maintenant nous avons des discussions avec ces acteurs également  (...) Je crois qu'ils veulent comprendre ce que fait Bestmile, notre positionnement, comment nous pourrions travailler ensemble. Ces groupes sont très grands, donc cela prend du temps avant de commencer à travailler ensemble, mais nous avons les bons acteurs de l'autre côté de la table", a ajouté le patron de Bestmile.

Nouvelle levée de fonds

La startup née à l'EPFL va enfin conclure sous peu une levée de fonds de plus de deux millions de francs, a encore expliqué Raphaël Gindrat, ce qui lui permettra de renforcer sa position sur les marchés internationaux.

Loïs Siggen Lopez/dk

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