Cette carte publiée vendredi dans ScienceAdvances va permettre d'étudier les éclairages artificiels comme un polluant avec un impact potentiel sur la santé et l'écologie, expliquent les chercheurs qui l'ont mise au point.
"Les niveaux lumineux de la technologie de la lampe à diode électroluminescente (LED) et ses couleurs pourraient malheureusement entraîner un doublement voire un triplement de la luminescence du ciel pendant des nuits noires", selon le chef de l'équipe.
Jamais de nuit noire
L'atlas montre que plus de 80% du monde et 99% des Etats-Unis et de l'Europe occidentale vivent sous des cieux pollués par la lumière artificielle.
Les niveaux sont tellement élevés dans certains pays, comme Singapour, que les habitants ne connaissent jamais de vraie nuit noire.
Les pays les moins affectés sont le Tchad et la République centrafricaine, notent ces scientifiques, qui relèvent que cette pollution retient peu l'attention à la différence des autres polluants.
afp/vtom
Impact sur la vision nocturne
Dans ces endroits, la plus grande partie de la population vit sous des cieux tellement illuminés la nuit que leurs yeux ne peuvent pas entièrement s'adapter à une vision nocturne.
Outre le problème pour l'astronomie, les nuits avec une forte luminosité artificielle affectent également les animaux et d'autres organismes nocturnes, soulignent ces scientifiques.