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Le trou dans la couche d'ozone se résorbe au-dessus de l'Antarctique

Les glaciers de l'Antarctique sont toujours un peu plus à l'abri avec la diminution du trou dans la couche d'ozone au-dessus d'eux.
Les glaciers de l'Antarctique sont toujours un peu plus à l'abri avec la diminution du trou dans la couche d'ozone au-dessus d'eux.
En grande partie provoqué par des activités humaines, le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique continue à se résorber, indiquent des scientifiques.

Les chercheurs ont calculé que le trou dans la couche d'ozone a diminué de plus de 4 millions de km2, environ la moitié de la superficie des Etats-Unis, depuis 2000 quand les pertes d'ozone étaient les plus grandes, au moment du printemps austral en septembre et octobre. Leurs travaux ont été publiés jeudi dans la revue américaine Science.

Cette étude est basée sur des mesures prises en septembre depuis 15 ans et dirigée par Susan Solomon, spécialiste de la chimie atmosphérique au Massachusetts Institute of Technology de Cambridge.

En voie de guérison

"Globalement le trou d'ozone paraît être sur la voie de la guérison" alors que les émissions de gaz chlorés diminuent. Une guérison complète de la couche d'ozone est prévue avant 2050.

Ces substances chimiques appauvrissent l'ozone et leur concentration a baissé de 10 à 15% par rapport au pic de la fin des années 1990, selon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l'environnement publié en 2015.

ats/rens

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Influence du Protocole de Montréal

Les scientifiques estiment que les mesures prises lors du Protocole de Montréal de 1987 portent leurs fruits.

Ce traité international conclu en 1987 prévoit l'interdiction progressive des gaz chlorés qui étaient présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols pour les laques à cheveux et dans certains processus industriels.