Modifié

Un drone pour aider les baigneurs en péril testé sur les plages françaises

Un technicien pilote le drone "Helper" lors d'une démonstration de sauvetage sur la plage de Biscarosse, en France, le 8 juillet 2016. [AFP - GEORGES GOBET]
Un technicien pilote le drone "Helper" lors d'une démonstration de sauvetage sur la plage de Biscarosse, en France, le 8 juillet 2016. - [AFP - GEORGES GOBET]
Moins de trente secondes pour décoller, se positionner au-dessus d'un baigneur en détresse et larguer une bouée : cet été, un drone à l'essai sur une plage française pourra se porter au secours de nageurs en détresse.

Le drone Helper (Human environment and life protection emergency response) sera testé pour la première fois grandeur nature en Europe, à partir du 20 juillet à Biscarrosse (sud-ouest).

Cet appareil de 3,9 kg embarque à son bord une caméra ultra-haute-définition pour visualiser la personne en difficulté, une bouée capable de se gonfler automatiquement au contact de l'eau, et un système de largage.

Multiples avantages

Pour ses concepteurs, les avantages de Helper sont nombreux: une rapidité de projection sur les lieux (entre 55 et 80 km/heure), permettant de montrer très vite à la victime qu'elle est prise en compte et éviter qu'elle ne panique ; une caméra qui permet de voir dans quel état elle se trouve pour déclencher les moyens adéquats; l'utilisation du drone comme balise visuelle pour les sauveteurs.

Les drone peut être utilisé avec des vents jusqu'à 50 km/heure et une houle imposant le drapeau orange pour la baignade.

afp/cab

Publié Modifié

Bilan tiré fin août

A Biscarrosse, alors que les premiers vacanciers arrivent, l'heure est encore aux entraînements pour les deux maîtres-nageurs formés au pilotage de l'appareil (brevet théorique et 40 heures de pratique). L'expérimentation en conditions réelles s'étalera sur un mois, jusqu'au 22 août.

Un premier bilan sera effectué fin août pour améliorer le produit et permettre au maire, comme d'autres édiles de la côte landaise "qui attendent les résultats", de savoir si cela vaut le coup d'investir les 18'000 euros nécessaires à l'achat du nouvel outil.