Le problème a été découvert par The Citizen Lab, un insititut de cybersécurité de l'Université de Toronto. Un militant des droits de l'homme des Emirats arabes unis a fait suivre aux spécialistes un message suspect qui lui était parvenu.
Selon The Citizen Lab, les failles permettaient de prendre le contrôle total des téléphones produits par Apple, même ceux de la dernière génération.
"Une fois infecté, l'appareil serait devenu un véritable espion dans sa poche, capable d'utiliser l'appareil photo, le microphone, enregistrer ses appels et messages et le suivre à la trace", ont expliqué les spécialistes dans un rapport publié jeudi.
Origine israélienne
The Citizen Lab a attribué la paternité du logiciel espion à une société israélienne, NSO Group, spécialisée dans la vente de programmes de surveillance à des agences gouvernementales.
Un journaliste mexicain et un membre d'un parti de l'opposition kenyane auraient aussi été visés par cette technique d'espionnage.
mre avec reuters