"Nous travaillons à une mise à jour de nos politiques de publication et allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères", a indiqué Google dans un communiqué.
Dans une interview à la BBC, le PDG de Google Sundar Pichai a reconnu que les faux sites d'informations avaient pu influencer le vote de certains électeurs à la présidentielle américaine.
Rôle des médias critiqué
Facebook va mettre en place une politique identique, selon un porte-parole. "Nous n'intégrons pas ou ne montrons pas de publicités dans des applications ou des sites dont le contenu est illégal, trompeur ou mensonger, ce qui inclut les fausses informations",
La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 8 novembre a mis en lumière le rôle des médias en ligne et des réseaux sociaux, notamment au regard des informations fantaisistes qu'ils permettent de répandre.
agences/lan
Quelques fausses informations
Parmi les fausses informations partagées en ligne, une affirmait que la candidate démocrate Hillary Clinton appelait "à la guerre civile si Trump était élu". Une autre disait: "Le Pape François choque le monde, soutient Donald Trump à la présidentielle".
Lundi encore, les internautes cherchant sur Google tombaient sur une fausse information selon laquelle Doanld Trump avait remporté le vote populaire en plus de sa victoire chez les grands électeurs. Il a effectivement gagné chez ces derniers, mais Hillary Clinton a recueilli davantage de suffrages populaires.
Les chiffres, mis en avant par un blog intitulé 70News, contredisent clairement les résultats officiels communiqués par les Etats.