WhatsApp, détenu par Facebook depuis 2014, avait déclenché une vague de critiques après avoir annoncé en août dernier qu'il allait partager les données de ses utilisateurs avec le plus plus grand réseau social au monde.
Le groupement des autorités de protection des données personnelles de l'Union européenne (G29) avait demandé, fin octobre, que WhatsApp cesse ce partage de données, "jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées". Facebook a accepté sous la pression, mais la mesure n'est encore que temporaire.
Pas assez clairs
Le G29 reproche à Facebook et à WhatsApp de n'avoir pas été assez clairs sur l'utilisation de ces données, mettant en doute la validité du consentement de l'utilisateur.
Berlin a réagit en premier en septembre interdisant à Facebook de collecter et stocker les données des utilisateurs allemands de WhatsApp. L'autorité de protection des données de Hambourg a notamment rappelé que, quand Facebook avait racheté WhatsApp, les deux entreprises avaient promis de ne pas partager leurs données.
Le Royaume-Uni lui avait emboîté le pas au début de novembre. Facebook assure être "en conformité avec la loi".
>> Relire sur ce sujet : L'accès aux données de WhatsApp interdit à Facebook en Allemagne
fme